La plupart des Ougandais, en particulier les femmes, ont un accès très limité aux services juridiques, surtout dans les zones rurales.
De nombreux dirigeants locaux (culturels et politiques) croient encore que les femmes ne peuvent pas posséder de terres bien que la loi en dise autrement. En conséquence, les droits de ces dernières sont bafoués et elles ont un recours limité en cas d’injustice. Elles ne bénéficient donc pas du plein potentiel des droits et devoirs auxquels elles ont droit.
Le projet mobilise des solutions numériques pour surmonter les obstacles physiques et financiers afin d’obtenir un soutien juridique tout en s’attaquant aux inégalités structurelles entre les sexes qui empêchent les femmes d’accéder à la justice.
Le projet, dont l’objectif était d’accroître l’accès des femmes à la justice grâce à des solutions numériques d’autonomisation juridique, utilisait des solutions numériques et la médiation communautaire pour surmonter les barrières géographiques, le manque de connaissances et les coûts, notamment liés aux procès.
Il sensibilisait les communautés sur leurs droits et sur la loi, sur les informations juridiques, et offrait des conseils par le biais d’outils numériques (SMS, réponses vocales interactives (IVR) et centre d’appels). Ce projet travaillait aussi avec les médiateurs communautaires pour permettre un accès à un soutien juridique de base.
L’utilisation d’outils numériques permettait non seulement d’atteindre les zones reculées, mais résolvait également les problèmes de langue et permettait aux femmes d’accéder à des informations en dehors de l’influence des hommes.
Grâce à cette approche, les femmes peuvent accéder à un soutien juridique de première ligne personnalisé et bénéficier d’un accès à la justice si elles acquièrent une connaissance suffisante et adaptée de leurs droits.
Les femmes peuvent accéder à des espaces réactifs pour vérifier leurs droits grâce au processus de règlement des différends qui favorise une approche de la médiation basée sur les droits et sensible au genre.
Par conséquent, les droits des femmes sont protégés et respectés et les communautés peuvent s’attaquer aux facteurs structurels de la discrimination fondée sur le sexe.